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SE FORMER SEUL – CONSEILS

Nous vous proposons de revoir ci-après les fondamentaux d’une bonne démarche pour réussir son parcours d’autoformation. C’est en adoptant un mode de raisonnement logique, une approche presque scientifique, que chacun construit son plan de formation et qu’il s’agit de construire sa méthode personnelle d’autoformation.

Adopter une démarche fiable

  • Étape 1 – Le questionnement

Quelles sont les compétences/connaissances dont je souhaite disposer ?

L’autoformation est une démarche active. Tout commence naturellement par un questionnement. Connaître ses lacunes, ses manques de connaissance afin de les combler. L’expression du besoin est naturellement le point de départ du plan de formation.

  • Étape 2 – Connaître ses points forts

Quels sont mes points forts ? Quels atouts dois-je renforcer ?

L’auto-apprenant ne compte que sur lui-même pour sélectionner les sources d’information, construire ses connaissances et évaluer son niveau d’acquisition. Il est plus qu’utile d’établir un bilan des forces que l’on détient.

  • Étape 3 – L’objectif

Comment se fixer des objectifs de formation ?

Le choix des objectifs oriente et rythme la démarche d’autoformation. Pour bien organiser sa formation, l’auto-apprenant se fixe des objectifs précis à atteindre. C’est une phase importante. Formuler des hypothèses qui paraissent répondre au questionnement initial.

  • Étape 4 – Construire

Comment construire mes connaissances avec les ressources accessibles ?

Rechercher l’information auprès des différentes sources disponibles, savoir l’évaluer, la hiérarchiser, l’éliminer le cas échéant ou l’intégrer dans son programme de formation, c’est cela construire sa connaissance.

  • Étape 5 – Choisir l’information

Comment sélectionner la bonne information ?

Vérifier les informations recueillies, confronter les réponses obtenues. C’est le moyen le plus efficace pour consolider ses connaissances. Il faut être capable de sélectionner la bonne information, la plus fiable, la plus pertinente.

  • Étape 6 – Évaluer

Mon niveau d’acquisition des connaissances est-il suffisant ? Ai-je répondu à mes besoins ?

Une bonne évaluation périodique et rationnelle est le garant d’une autoformation bien conduite. C’est un premier juge de la qualité de l’acquisition des connaissances et des compétences. Les connaissances nouvellement acquises ont ouvert de nouvelles pistes. Le cycle recommence avec un nouveau questionnement. En toute logique, plus on avance dans la connaissance, et plus on se pose de questions. Il est donc naturel de commencer un nouveau cycle, une fois celui-ci achevé.

 

Savoir choisir une ressource

La recherche d’informations est certainement une étape cruciale dans la démarche d’auto-formation. Où trouver les informations pour répondre à mes questions, comment choisir la bonne ressource ?

On peut classer les ressources en trois catégories : humaines, matérielles ou numériques. On considère alors un certain nombre de facteurs susceptibles de conditionner la prise d’information : sa pertinence, son objectivité, sa date de parution et son accessibilité.

  • Pertinence relative au sujet

La pertinence des informations peut être déterminée à l’aide des titres des livres ou ceux des pages internet consultées.

  • Objectivité et/ou neutralité de la ressource

L’objectivité des informations récoltées est, quant à elle, liée à leur provenance : nom de l’auteur du livre, URL du site auquel appartient la page web consultée permettant de l’identifier.

  • Date

Le caractère récent des informations est estimé à l’aide de la date de parution du livre ou celle de la mise en ligne de la page web.

  • L’accès

La facilité d’accès aux informations est jugée grande si celles-ci sont localisables à l’aide d’une recherche simple et si elles sont accessibles immédiatement (l’avantage va aux ressources accessibles via internet).

Gérer son temps

  • L’importance du plan d’action

Toute personne qui veut entreprendre une autoformation devrait d’abord commencer par faire un plan d’action. Le plan indique ce qu’il faut faire, quand et comment le faire ainsi que le matériel requis pour atteindre ses objectifs. Le plan permet ainsi d’éviter le gaspillage et par conséquent, de gérer son temps avec efficacité.

Par exemple, il convient d’avoir une définition claire des objectifs à atteindre en suivant l’autoformation. Les objectifs sont-ils distincts et mesurables ? Les tâches à accomplir en vue d’atteindre ces objectifs sont-elles déterminées ? Sont-elles réalistes ?

  • Les facteurs « perte de temps »

Une méthode adéquate de gestion du temps permettra de réduire ou même d’éviter les facteurs dits “perte de temps”. Voici quelques-uns de ces facteurs :

– Tendance au perfectionnisme : le travail se dilate jusqu’à remplir la durée disponible pour son accomplissement ;

– Manque de prévision : se donner le temps de bien faire, pour ne pas refaire;

– Dispersion : faire un travail en continu prend moins de temps qu’en plusieurs fois.

  • L’importance d’avoir une structure organisationnelle

La mise sur pied d’une structure appropriée est aussi très importante pour gagner du temps. Une structure est un agencement rationnel de tous les éléments essentiels pour assurer le bon fonctionnement d’une activité ́. Le plan d’action s’insère dans cette structure globale. Une structure efficace facilite la visibilité de l’ensemble des activités et permet de mieux gérer et d’analyser les composantes.